[:fr]
Docteur de troisième cycle et d’Etat en géologie et en géologie appliquée, Daniel Marini a longtemps été chercheur au CNRS et au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. Il a essentiellement travaillé sur la géologie, la géochimie et la minéralogie d’un grand nombre de gisements de Pb, Zn, Ba, Ag, Sn, W, …
Après cette période de recherche fondamentale et appliquée, il a rejoint le développement international. Daniel a travaillé pour le PNUD comme géologue cartographe et hydrogéologue. Son parcours l’a amené à exercer à Djibouti, au Nord Yémen, aux Comores et au Nord Cameroun. Dans ces différents pays la problématique principale était de trouver de l’eau et de développer et mettre en place des programmes d’hydrauliques pastorales et villageoise. Ces programmes se sont mis en place dans le cadre de relations conjointes et très étroites avec les populations locales (nomades ou sédentaires), des médecins, sociologues, … Les projets à Djibouti, aux Comores et au Nord Cameroun ont été couronné de succès et restent des références.
Puis, Daniel a quitté le développement international pour rejoindre la mine et, après l’Afrique, l’océan Pacifique. Il a longtemps été géologue sur la mine de Ni saprolitique et latéritique de Kouaoua, sur la côte Est de la Nouvelle Calédonie, pour la SLN (Société Le Nickel l’un des leaders mondial du ferronickel et filiale d’Eramet). Avant d’être attaché comme géologue de projet sur un gigantesque projet de nickel latéritique dans le Sud de la Nouvelle-Calédonie. En parallèle il a beaucoup travaillé sur la biodiversité végétale très spécifique de la Nouvelle-Calédonie (hot spot de Biodiversité) et sur les méthodes de réhabilitation minière.
Toujours dans le cadre d’une filiale d’Eramet, il est retourné en Afrique, chez Comilog au Gabon, au milieu de la forêt, comme directeur de la mine et des usines de valorisation de Mn (gisement de Bangombé). Après 5 ans en Afrique équatoriale, Daniel est retourné dans le Nord de la Nouvelle Calédonie pour prendre la tête de la mine ultra-moderne de Ni de la SLN de Tiébaghi. Le challenge était à la fois de développer une nouvelle mine très technologique, tant en matière de réhabilitation des espèces végétales, que d’intégration des populations et de valorisation des minerais.
Une fois le projet achevé et la montée en puissance assurée il est devenu Directeur des Mines de la SLN pendant 8 ans où il a particulièrement su développer à la fois des méthodes modernes et efficaces de prospection minières, un renouveau du dialogue avec les populations locales et une optimisation de la production et des coûts.
Depuis mai 2015, Daniel est Directeur Général de ce qui n’est plus un projet, mais une réalité humaine et économique : les installations de valorisation des sables minéralisés de « Grande Côte Opérations ». Challenge humain : 750 personnes en direct et autant en indirect, challenge environnemental : travailler à proximité des Niayes et préserver les ressources hydriques, challenge technique : de nouvelles technologies dont certaines sont uniques et le développement de personnel local, Daniel vit sur place à Diogo.
[:]